9.12 Dommage collatéral

Accusé de meurtre sur une planète dont il ne connaît pas le système judiciaire, le lieutenant colonel Mitchell demande à son équipe de prouver son innocence et, pour cela, de trouver le véritable meurtrier.



Le lieutenant colonel Cameron Mitchell se réveille au pied d’un lit dans une pièce qu’il ne connaît pas. Ses souvenirs sont vagues, il a mal à la tête.
Puis, il se remémore la nuit précédente. Il se souvient qu’il était en compagnie d’une femme avec laquelle il échangeait des gestes tendres.
Ensuite, tandis qu’il tente de se relever, il voit ses mains ensanglantées. Brutalement, il se revoit frappant la femme, à présent à terre, qui tente en vain de se protéger des coups qui pleuvent.
Enfin, plusieurs hommes font irruption dans la chambre, ramenant le colonel à la réalité. Sans ménagement, ils lui attachent les mains tandis qu’hébété, il demande ce qui se passe. Lorsque le groupe passe dans le salon, Mitchell comprend. A ses pieds, dans une mare de sang, se trouve la femme, le docteur Reya Varrick, sans vie.

VINGT QUATRE HEURES PLUS TOT

Mitchell annonce au docteur Varrick qu’elle vient d’être choisie par le comité pour être le nouveau chef du projet. Elle le remercie et l’appelle respectueusement « émissaire. » Puis, Cameron lui parle de la fonction de la Porte des étoiles. Il lui explique l’armement et les vaisseaux qu’il a pu voir sur une dizaine de mondes différents. Il lui annonce alors que le projet auquel elle se trouve désormais à la tête est le seul espoir de survie pour leur planète.

Brusquement, Mitchell se réveille. Il se trouve sur une chaise et est reliée à une machine par plusieurs électrodes collées sur sa tête. Autour de lui, se trouvent son équipe, SG1, le docteur Varrik et l’émissaire Valtar, de la planète Galar.
Mitchell est étonné par ce souvenir qui semble lointain d’autant que SG1 ne connaît les galariens, et donc le docteur Varrik, que depuis la veille.
L’émissaire explique alors à Mitchell ce qu’il vient de voir. Il s’agit, en réalité, d’un de ses propres souvenirs, datant d’un an.

La scientifique explique alors à SG1 le fonctionnement de l’appareil auquel Cameron était relié par les électrodes.
Le souvenir de l’émissaire a été greffé dans la mémoire de Mitchell. Sa mémoire et le souvenir se sont mélangés afin de ne faire plus qu’un, ce qui explique la croyance qu’il a d’avoir effectivement vécu la situation.
Cet appareil de mémorisation permettrait d’accroître la rapidité d’apprentissage des scientifiques : un homme qui utiliserait l’appareil apprendrait en quelques mois ce qu’un autre apprend en plusieurs années normalement.
L’émissaire explique que la technologie de base est goa’uld bien que la planète soit protégée par les Agards.

A la base, SG-1 se retrouve en salle de débriefing auprès du général Hank Landry.
Le lieutenant colonel Samantha Carter fait le point sur l’appareil de mémorisation des galarans.
Le docteur Daniel Jackson pense que cette technologie peut s’avérer dangereuse. Les personnes « implantées » ne seraient plus capables de déceler le vrai du faux. Et puis, qui voudrait ne pas savoir si ce dont il se souvient de la fac n’est pas la réalité ?
Landry expose alors l’avis de l’état major. Il s’avère qu’au regard de la menace que représentent les Oris, il serait pratique de former des pilotes de chasse rapidement. Landry aimerait donc rencontrer les dirigeants galariens pour s’allier avec eux.
Cela tombe bien : l’équipe SG-1 est invitée à une soirée en l’honneur des développeurs de la technologie de mémorisation rapide. Mitchell lance alors qu’il espère qu’ils pourront danser.

La nuit est tombée sur la réception qui se tient à Galar. Cameron et Reya font le tour de la piscine et discutent.

Un peu plus loin, Samantha, Daniel et Teal’c s’entretiennent avec l’émissaire et lui font part de leurs inquiétudes sur la technologie de transplantation de souvenirs, surtout si elle tombe entre les mains de personnes mal attentionnées.
Valtar tente de dissiper leurs craintes : il n’a aucun doute sur la bonne utilisation de cette invention ou encore sur les effets secondaires qu’elle pourrait engendrer.

La conversation de Reya et Cameron est interrompue par l’arrivée d’un scientifique qui remet à la jeune femme un papier. Elle le lit, surprise. Puis, elle quitte Mitchell et rejoint l’émissaire, en colère.
La phase de test de l’appareil de modification de mémoire va commencer. Or, le docteur Varrik n’a pas été prévenu préalablement. De plus, les cobayes prévus sont militaires ce qui conduirait à ce que le projet soit transféré aux militaires.
Valtar tente d’expliquer la raison de cette modification de scientifiques en charge du projet, son importance capitale pour la planète… Reya ne veut rien entendre. Elle quitte l’émissaire en direction de la sortie du bâtiment où se déroule la soirée.

Mitchell la rejoint. Il a entendu la conversation entre Reya et Valtar comme la plupart des invités, étant donné le ton employé entre les deux interlocuteurs.
Visiblement sous le charme de la jeune femme, Cameron lui promet de l’aider dans la mesure de ses moyens : il peut poser comme condition que le projet reste aux mains des scientifiques civils dans l’accord qui sera conclu entre Galar et la Terre.
Apaisée, la jeune femme souhaite tout de même rentrée chez elle. Elle demande alors à Cameron s’il ne veut pas la raccompagner. Elle explique qu’elle n’habite pas loin mais qu’elle préfère ne pas rentrer seule.

Chez la scientifique, Mitchell évoque le souvenir de l’émissaire qui lui a été greffé. Il resitue l’endroit où la scène s’est déroulé. Reya, souriante, lui déclare alors qu’il doit savoir où se trouve l’alcool. Elle le quitte un bref instant tandis qu’il remplit deux verres.
Dans le salon, tous deux boivent le verre servi un peu plus tôt. Celui de Mitchell est englouti cul sec. Cameron trouve coriace la boisson locale qui le fait tousser, ce qui a pour effet de faire sourire Reya.
Puis, le moment se fait complice et tous deux s’embrassent. Dans un premier temps, Cameron la repousse, disant qu’il vaudrait mieux ne pas le faire. Elle lui sourit alors et lui rétorque que s’il est là, c’est qu’il en a envie.

MOMENT ACTUEL

Au petit matin, l’émissaire Valtar reçoit Samantha, Daniel et Teal’c dans son bureau. Tandis qu’ils s’étonnent de ne pas voir Mitchell, Valtar leur apprend que ce dernier a été placé en détention pour le meurtre du docteur Varrik.
SG-1 n’en revient pas et n’y croit pas. Valtar expose alors les faits : non seulement, il est parti avec Reya la veille, tous l’ont vu, mais en plus, il a un fort taux d’alcool dans le sang. Mais, le plus accablant, c’est qu’il a avoué lui-même le meurtre.

L’équipe rend aussitôt visite à son chef. Ce dernier raconte, à travers les barreaux de sa cellule, qu’il ne se souvient pas très bien de ce qu’il s’est passé. Tout est embrouillé. Cependant, il se rappelle avoir saisi une statue et avoir frappé avec Reya.
Daniel pense que ces souvenirs du meurtre ont été implantés dans le cerveau de Mitchell. Ce dernier avoue qu’il tente de se convaincre mais que c’est difficile étant donné qu’il ne peut pas distinguer le vrai du faux.

Un peu plus tard, l’équipe SG-1 au grand complet se retrouve dans le bureau de l’émissaire. Ce dernier déclare que Mitchell est libre et qu’il peut retourner sur Terre. Il a demandé à ses supérieurs l’immunité diplomatique pour éviter de nuire aux relations diplomatiques qui s’installent entre Galar et la Terre.
De plus, pour lui éviter de vivre avec le souvenir de ce meurtre, l’émissaire propose à Mitchell de lui effacer ce souvenir et de le remplacer par une soirée agréable.
Mitchell comprend que cela implique qu’il est considéré comme le meurtrier et que l’affaire sera classée : le véritable meurtrier ne sera pas recherché. Il désire donc rester sur place jusqu’à ce que la vérité soit faite malgré les mises en garde de Samantha qui lui rappelle qu’il ne connaît rien au système judiciaire galarien.

De retour au SGC, l’équipe, amoindrie de son chef, apprend à Landry la situation de Mitchell. En prenant connaissance des derniers éléments, Landry souhaite mettre fin à toute négociation avec les galarans tant que le lieutenant colonel Mitchell ne sera pas revenu. Or, il ne reviendra pas tant que la vérité ne sera pas faite sur ce qui s’est passé effectivement la nuit du meurtre.

Landry semble désapprouver l’enquête. Sam et Daniel tentent de faire comprendre au général ce qui a amené Mitchell à vouloir découvrir la vérité. En l’absence d’enquête, Cameron aurait été considéré comme le véritable assassin. Il n’y aurait donc pas eu de recherche de la vérité. De plus, même si le souvenir du meurtre avait été effacé du cerveau de Mitchell, ce dernier se serait toujours demandé ce qui est arrivé à Reya.

L’équipe apprend au général qu’ils peuvent enquêter et notamment compter sur l’aide du docteur Marrel qui sait se servir de l’appareil de mémorisation et qui peut déterminer si le souvenir du meurtre qui se trouve dans le cerveau de Mitchell y a été implanté.
Landry répartit alors son équipe selon les besoins de l’enquête : Carter tiendra compagnie à Mitchell tout le temps de l’expérience avec la machine de mémorisation tandis que Jackson et Teal’c mèneront l’enquête de leur côté (examen des dossiers de l’enquête, réclamation de l’échantillon de sang de Mitchell qui a déterminé le taux d’alcoolémie de son sang pour que le SGC procède à une contre analyse…).

Sur Galar, deux scientifiques galariens, les docteurs Marell et Amuro, scientifiques travaillant sur l’appareil de mémorisation, se trouvent dans le laboratoire où se trouve la machine.
Ils avouent à Carter et Mitchell penser que le docteur Varrik a été tuée par des militaires de leur planète. En effet, la victime aurait tout fait pour que le projet reste civil.

Après cet éclaircissement concernant la coopération des deux hommes, Mitchell est relié à nouveau à l’appareil de mémorisation.
Les deux scientifiques galariens expliquent à Cameron qu’ils doivent calibrer l’appareil pour déterminer si le souvenir du meurtre a été greffé. Pour se faire, ils demandent à Cameron de se rappeler de souvenirs marquants, qui auront donc moins de chance de ressembler à des rêves flous, de son enfance.

Les souvenirs défilent.
Cameron se revoit à l’âge de 10 ans retrouver son père dans une chambre d’hôpital. Ce dernier, suite à un accident d’avion, se retrouve amputé des deux jambes.
Puis, Mitchell se revoit quelques mois plus tard, allongé sur le lit d’hôpital, au côté de son père, en train de regarder la télévision. Tandis que tous deux voient le décollage d’une navette spatiale, monsieur Mitchell explique à son fils que s’il est possible d’envoyer des appareils sur la Lune, il est possible qu’un jour, il puisse remarcher.
A la fin du défilement de ses souvenirs, Cameron explique que ce dernier souvenir est le moment où il a décidé qu’il deviendrait pilote.

Cameron est délié de la machine le temps que les deux docteurs calibrent l’appareil sur les souvenirs de Mitchell afin de pouvoir déterminer par la suite s’il y a existence ou non d’une greffe concernant le souvenir du meurtre.

Parallèlement, Daniel et Teal’c retrouve l’émissaire Valtar dans son bureau. Ils lui tendent un appareil renfermant les dossiers qu’on leur a communiqué en expliquant à leur interlocuteur que de nombreuses parties du dossier du docteur Varrik ont été effacées.
L’émissaire leur explique que ce qui a été supprimé relève de la sécurité de Galar et que cela n’a rien à voir avec l’affaire du meurtre.

Dans le laboratoire galarien, l’appareil de mémorisation est calibré. Mitchell doit revivre la scène du meurtre du docteur Varrik. Cependant et bien que la scène repasse encore et encore, Marell et Amuro ne détectent aucune anomalie qui pourrait accréditer la thèse selon lequel le souvenir a été greffé dans le cerveau de Mitchell.
Le docteur Marrel pense alors que Mitchell est coupable de l’assassinat de la jeune femme. Furieux, il sort du laboratoire. Il est rejoint peu après par Samantha qui tente de le convaincre de continuer l’expérience.
Marell avoue alors que le docteur Varrik n’était pas seulement une collègue. Elle était aussi son ex-femme. Ils étaient séparés depuis deux ans mais Marell semble avoir toujours gardé confiance quant à l’évolution favorable de sa relation avec son ex-femme.
Il s’excuse ainsi. Au regard des sentiments qu’il éprouve, il ne peut pas continuer l’expérience.

A la base, le sergent chef Walter Harriman rejoint le général Landry dans son bureau.
Il tente de transmettre le message du docteur Caroline Lam concernant la composition de l’échantillon de sang qui a été prélevé au lieutenant colonel Mitchell. Cependant, les termes médicaux sont très techniques et il s’emmêle.
Landry lui demande d’en venir au fait. Walter lui annonce alors que les analyses de sang faites par le docteur Lam démontrent que Mitchell a reçu une décharge électrique qui l’a fait tombé dans l’inconscience avant qu’on ne lui fasse la prise de sang. Cette décharge aurait pu être émise par un tir de zat ou un appareil du même genre.

Sur Galar, SG-1 montre les résultats de son enquête à l’émissaire. Ce dernier ne semble pas convaincu de la preuve de l’innocence de Mitchell d’autant que sur Galar, contrairement au système judiciaire démocratique terrien, ce n’est pas une présomption d’innocence qui est posée mais une présomption de culpabilité pesant sur le mis en examen.

De son côté, Cameron tente de convaincre le docteur Marrel de poursuivre ses recherches afin de trouver la faille dans la greffe du souvenir de Mitchell. Ce dernier accepte finalement.

Marell et Amuro expliquent alors que la poursuite des recherches va se révéler ardue. En effet, il va être difficile de déterminer l’implantation du faux souvenir car la greffe a été extrêmement bien réalisée. Pour détecter cette greffe, Marell considère qu’il faudrait un souvenir comparable au meurtre du docteur Varrik. Or, cela parait difficile à trouver, à moins que Mitchell ait l’habitude de tuer des innocents. Contre toute atteinte, Cameron annonce aux deux scientifiques qu’il a le souvenir qu’il leur faut.

Sans un mot de plus, il s’avance, résigné à revivre un moment douloureux, vers la chaise sur laquelle il s’installe afin d’être relié par les électrodes à l’appareil de mémorisation.

Mitchell se retrouve alors plusieurs années en arrière. Il est dans un avion de chasse duquel il aperçoit un convoi de trois camions sur une route. Il annonce être au-dessus de la cible et attend les ordres. L’état major lui confirme l’ordre de détruire le convoi. Après avoir demandé confirmation, Mitchell largue une bombe.
A peine celle-ci s’est-elle détachée de la carlingue, que l’état major infirme l’ordre qu’il vient de donner et demande l’annulation de l’opération. Malheureusement, Mitchell ne peut pas détruire la bombe. Il attend alors qu’elle explose et que les trois camions soient détruits pour rejoindre sa base.
Plus tard, Cameron se retrouve dans le bureau de son supérieur. Il demande des explications. Les renseignements que l’état major avait reçus émanaient d’un traître. Ce sont des réfugiés qui se trouvaient dans les camions détruits. Son supérieur lui assure qu’il n’est pas responsable. Cameron lui réplique alors qu’il vivra toute sa vie avec ce souvenir.

De retour à la réalité, dans le laboratoire, les deux scientifiques sont contents. Mitchell n’a pas revécu pour rien ce souvenir douloureux. En effet, une inexactitude dans le souvenir du meurtre apparaît. Cependant pour localiser avec ponctualité le moment inexact du souvenir de l’assassinat, il faut repasser et repasser le souvenir. Mitchell s’apprête alors à subir une nouvelle séance douloureuse.

De leur côté, Daniel et Teal’c rejoignent l’émissaire Valtar. Ce dernier s’avoue satisfait que l’analyse du souvenir révèle l’innocence de Mitchell.
Cependant, il refuse que l’enquête aille plus loin : monopoliser les meilleurs scientifiques d’un grand projet, à savoir Marell et Amuro, coûte beaucoup aux galariens.
Daniel lui explique alors qu’il lui serait favorable d’accepter. En effet, Mitchell tient absolument à connaître la vérité. Or, Mitchell est l’une des personnes dont l’avis aura le plus de poids concernant les négociations entre les deux planètes.

Au laboratoire, grâce à l’analyse du moment inexact, les protagonistes savent désormais qu’il est possible de trouver le véritable meurtrier. Il suffit de se concentrer sur les incohérences du souvenir.
Marrel demande alors à Cameron de visionner attentivement son souvenir, un peu comme s’il voyait une scène au ralenti.
Mitchell passe devant un miroir et y voit son reflet flouté. Marell lui explique que son cerveau ne peut pas le matérialiser car il ne s’agit pas du sien. Pour tenter de combler le vide, son cerveau floute l’image.
Marrel parvient à affiner le reflet ce qui permet de rendre le visage net. Cameron découvre alors avec étonnement le visage de… Marell !

Face à cette révélation, les visages de Sam, Amuro et Cameron se tournent vers l’ex-mari de la victime. Il avoue ne se souvenir de rien.
Le docteur Amuro pense alors que son collègue a effacé son souvenir du meurtre après l’avoir greffé dans le cerveau de Mitchell. Il suggère donc de procéder comme pour Mitchell pour découvrir une anomalie dans le souvenir de Marell concernant la soirée du meurtre.

Peu après, Amuro rapporte sa découverte à Valtar. Marell avait deux fois le même souvenir à quelques jours d’intervalle. Or, même s’il est resté chez lui, il ne peut pas avoir exactement le même souvenir les deux fois. Le deuxième a donc été cloné sur le premier. C’est la preuve de la culpabilité de Marell, qui s’est donc révélé jaloux en voyant, lors de la soirée, son ex-femme partir avec Mitchell de façon complice.

Plus tard, dans le laboratoire galarien, Amuro termine d’effacer le souvenir du meurtre de Reya de sa mémoire en réussissant à lui garder uniquement les souvenirs exacts.
Alors qu’il se relève, avec à son côté gauche Carter qui joue les « gardes malades » depuis le début des séances avec l’appareil de mémorisation, il voit Marell s’approcher.
Ce dernier se présente et leur parle comme s’il ne les connaissait pas. Les deux terriens sont interloqués. Amuro comprend la situation et s’éclipse à la suite de Marell qui rejoint la console de commande de l’appareil de mémorisation.
L’émissaire Valtar explique alors aux deux lieutenants colonels que la mémoire de Marell a été remplacée, qu’on lui a greffé un autre souvenir pour la nuit du meurtre de son ex-femme et qu’on lui a fait croire que Reya était morte dans un accident de voiture.

Dans les vestiaires du SGC, Mitchell range son casier. Landry le rejoint. Il lui déclare que le rapport de Carter mentionne un souvenir douloureux sur lequel il a du revenir pour prouver son innocence. Bien sûr, Carter ne sait pas de quoi il s’agit mais Landry, lui, a accès au dossier de ses hommes. Il sait donc qu’il s’agit de l’attaque du convoi.
Cameron explique à son supérieur qu’à la suite de cette affaire, il avait failli démissionner mais son père l’en avait détourné.
Landry avoue alors qu’il est heureux qu’il n’ait pas démissionné puis quitte les vestiaires.

Tandis que Cameron referme la porte de son casier, son regard tombe sur une photographie qui y est adossée : son père et lui.
Il se rappelle alors sa conversation avec son père après l’accident du convoi. Le père marchant grâce à des prothèses et des béquilles sermonne son fils : que ferait-il s’il n’était pas pilote dans l’armée ? Il n’est pas fait pour la routine d’une compagnie de ligne. Cameron acquiesce mais lui rétorque qu’il n’est pas comme lui, son père, qu’il n’est pas aussi fort que lui. Sans hésiter, monsieur Mitchell lui répond qu’il est aussi fort que lui mais qu’il ne le sait pas encore.

source : Anneaux-des-Dieux